Benedicte Bach

A propos

Photo
Bénédicte Bach met en lumière la poésie du monde dans une écriture polymorphe qui lui permet de s’affranchir des frontières artistiques habituelles. Tantôt photographique, tantôt littéraire, tantôt sous forme d’installation ou de performance, il s’agit de rentrer au cœur de la matière, de tisser des liens entre les univers pour construire une narration ouvrant vers l’imaginaire.
Depuis 2016, elle explore le médium photographique. Son approche questionne l'abstraction, joue avec les détails, explore la lumière, transcende le réel. Les objets choisis n'ont d'intérêt que pour leur capacité à être réutilisés dans une construction globale poétique cohérente.​ Les textures créées jouent des matières, immersives, dans lesquelles on plonge. L'expression est sensorielle, touche les sens, donne de l'épaisseur. Une obsession, une fragrance.
Une poétique du détail que l'on retrouve dans ses installations et interventions dans l'espace public. Conçues comme des invitations à un imaginaire, elles se déclinent autour d'une écriture, de récurrences, de suspensions.

Bénédicte Bach raconte des histoires.
Le travail de Bénédicte Bach a depuis le début fixé une certaine atemporalité. Une rhétorique poétique construite avec du détail, de l'abstraction, des escapades symboliques pour prendre une tangente face au réel. Le point de départ de la démarche de l'artiste est lié aux mots, à cette syntaxe sémantique, puis l'histoire racontée tisse des liens plastiques, construit un univers photographique, visuel, elliptique, onirique.

Bénédicte aime jouer des matières, suspendre le cours des choses, figer un vol de papillons sur une place dans la ville, en jeter en papier du haut d'une cathédrale, comme une évanescence, en toucher l'essence, le symbole plutôt que la matérialité. Son approche narrative touche par la symbolique, par l'imaginaire emblématique d'un élément facilement identifiable. C'est le point d'entrée.

Qu'il s'agisse de porter aux nues des nuages, de montrer une envolée d'insectes ou de stopper la chute des feuilles, la mécanique est la même, figer le temps. Donner à voir cette subtile mélodie de ce qui va disparaître. La fixer.  On voit là évidemment un des enjeux de la photographie, qui permet par magie de capturer un instant qui n'est pas seulement celui décisif. L'artiste ne raconte pas un événement qui se serait produit mais construit son propre imaginaire, donne à voir ce qui résulte de sa poétique du détail, de sa vision symbolique d'un monde. Le réel est trop peu poétique à ses yeux, trop cynique, aux contingences économiques trop prononcées. Le réel ne fait pas rêver.

L'univers de l'auteure est donc volontairement en retrait, faussement candide, il parle également de notre perception du temps. Une syncope de mouvement, un élan fragile, un pas danse. Cette arythmie organique que l'on retrouve aussi dans l'art de jouer des mots, à l'image de ceux écrits sur les papillons, procède de la même logique de faire valser les sonorités, de se libérer de l'allégeance unique de leur sens pour en taquiner les entrailles musicales. Là également, le temps est détaché, étiré, suspendu. Les créations protéiformes qui en résultent procèdent donc d'une même logique.

Benjamin Kiffel
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​©BénédicteBach2018
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