Benedicte Bach

Photographie & Vidéo

Sommaire

#Perséphone2020

Valse hésitation et sens dessus-dessous. Le jour est la nuit. Et la nuit est infinie.
Réécriture mythologique. 
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​Création confinée  2020.
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If ...

C'est une condition qui se raccroche aux branches du destin. Une réécriture de l'histoire. Une alternative au hasard.
​Toscane, 2020
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​Je me souviens, cyprès si loin. Dans un élan bien ordonné, vertical et aligné, ces silhouettes sempervirentes qui serpentent dans mon imaginaire. Sont-ce des guerriers Massaïs avant l'assaut? Ou les traces du temps qui passe sur le mur d'une prison?
Le paysage est un miroir déformant de l'écho de nos émotions à travers lequel nous passons. Telle Alice, je me laisse traverser par ces vagues d'émotions convoquant mes souvenirs d'hier pour construire demain. Y puiser la force et continuer ma route... Si je ne me perds pas en chemin.
If ...
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Dans le flux et reflux des souvenirs, le paysage ondule vaguement, se désagrégeant peu à peu. Une dernière empreinte, comme une anomalie sur la ligne pure de l'horizon, un acte de résistance mémorielle, un sursis pour conscience à l'étroit dans le quotidien. Changer le cours du temps et naviguer au fil de ces lignes biffées, plonger dans ces panoramas romanesques et revenir s'échouer sur les rives solaires de l'été.
If ...
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La chaleur écrase le paysage, la lumière en absorbe les couleurs. Ne reste que l'essentiel. Juste une silhouette dans l'horizon nu. Un possible dans le silence. Une pensée égarée au milieu d'une conscience dénudée. A moins que tout cela ne soit un mirage.
If ...​


Le silence nous chrysalide.

Dehors, le silence. Seuls quelques oiseaux profitent de l'immensité du ciel sous un soleil radieux qui met à nu chaque coin et recoin d'un paysage immédiat, comme pour en accentuer les contours. La topographie du quotidien a perdu son relief et le territoire autorisé s'arpente désormais en quelques pas de porte à porte, encadré par quelques lignes sur une attestation.
Le rideau est tombé sur la frénésie du monde et le temps se dilate. Retrouver le goût du silence. Laisser libre cours aux idées jusque-là ignorées. Explorer ses propres routes mentales jusqu'aux horizons inconnus. Partir à l'aventure avec comme seul bagage la vérité du sensible. Un voyage dans la jungle sauvage et bruyante de ma conscience pour que le possible prenne corps.
Mais insidieusement, cet isolement tisse lentement sa toile en forme de camisole sournoise et étouffante, rempart infranchissable vers l’autre, dessinant une nouvelle géographie de l’absence. Sans un bruit, jour après jour, cet accident de silence consume et consomme nos vies. Le temps digère les êtres. Ses sucs digestifs gluants dégoulinent lentement. La peau d'abord, sur laquelle l'empreinte des dernières étreintes est effacée depuis longtemps. Les os ensuite, qui peu à peu se recroquevillent pour n'être bientôt plus qu'une coquille vide dans leur chrysalide de silence. L’écho s’est tu et la vie s’échappe dans une transparence mutique.
Esprit flottant, vagabondant dans une inconscience rampante, il ne reste alors que l'écriture. Comme un flacon d'acide, les mots et les phrases entaillent et fissurent cette armure. Des mots balises, bouteilles à la mer, en quête d’un rivage alter ego, d’une onde miroir, d’un autre territoire de langage corporel et de contacts charnels pour que la vie s’esquisse, entre deux cicatrices.
Le silence nous chrysalide dans un intangible sensuel par un simple baiser mortel.

Réflexion sur le présent réalisée durant la période de confinement lié au covid-19 en avril 2020.

Tropisme euclidien. 

Un regard funambule qui se glisse le long des lignes jusqu'aux angles ouvrant sur des perspectives de fuite ou se fermant sur soi. Une quête d'équilibre à la frontière du déséquilibre dans une géométrie complexe dans laquelle ombre et lumière se segmentent en volume. Quand les émotions s'entrechoquent et font vaciller la raison. Il n'est plus alors que la démonstration par l'absurde pour s'en sortir. Et l'eurythmie jaillit du chaos. Poésie mathématique.
Budapest, 2020.

Synchronic City.

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21h27. Entre un point de départ et un point de non-retour. Un voyage immobile où seule la sédimentation du temps et des époques se télescopent dans un fracas lumineux. Une architecture qui se disloque dans les lambeaux de la nuit et qui dévoile l'histoire d'un lieu dans un discours aux accents aigus, laissant la ponctuation du temps en suspension, sous la lumière crue des néons. C'est un flash qui se fige. La fusion des moments passés et futurs. Une vision fugitive gravée dans mon subconscient. Une synchronic city.  
Budapest, 2020. 

Terres rares.

​Un bruit aux accents métalliques ponctue le silence lourd. Des nappes colorées s'étendent à perte de vue. La Terre, écorchée vive, ne respire plus que par soubresauts. En quelques décennies, la dévastation appliquée pratiquée par les hommes a fait disparaître toute forme de vie. Désormais, le minéral règne en maître. Froid, aride et désolé. Un dernier feu d'artifice magnétique. Puis le néant. 
Rotterdam, 2019.
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Cosmos bitume.

Un soir sur terre, les pieds scotchés sur le bitume, éblouie par le ballet des phares de voitures. Une pluie de photons lève le rideau sur une nouvelle dimension. Le cosmos à portée de main. Des étoiles qui dansent, des galaxies qui se dessinent dans les brumes interstellaires. La naissance d'un univers dans le grand big bang urbain. Remonter le temps. Ecouter le silence. Respirer la vie. La conscience du tout dans un tout petit rien.
Rotterdam, 2019  

Neverland.

Un jour. Ailleurs. S'extraire de la réalité pour pénétrer, sur la pointe des pieds, un univers imaginaire. Explorer la surface. Une géographie nouvelle. Suivre les méandres des reliefs. S'immerger pour mieux tutoyer les chimères qui racontent le  silence. Une dernière vague sur le rivage de mes paupières. Fin du voyage.
​Strasbourg, 2019. 

Saisons

Une approche du temps qui passe à travers la couleur. Garder l'empreinte d'une tonalité. Des émotions qui se succèdent dans une poésie toute en légèreté, à l'image d'une végétation fragile. Revenir à l'essentiel, les pieds enracinés dans le sol et les yeux rivés sur la cime, entre terre et ciel. Inspirer la vie à plein poumon. S'inscrire dans l'instant. Respirer la couleur. Pigmenter la vie. Être.
​Séries : Azimut 90°, Oosphère, Notes d'hiver sur impressions d'été, Sanguine, Poésie vernale. 

Azimut 90°

Azimut 90°, c'est d'abord un parfum, ensorcelant. Puis une explosion de couleur, éclatante. L'air est soudain saturé de plaisir. Alors que le soleil trace sa course dans un équilibre parfait avec celle de la Lune, la végétation éclabousse le ciel de sa poésie chamarrée. La folie est palpable dans cet instant tourbillonnant. C'est une fusion d'essences, une déflagration des sens : le paradoxe de l'équinoxe.
Schiltigheim, 2019

Oosphère

Revenir à l'origine du monde. Une photo synthèse de  vie. Une respiration-inspiration. Une bulle d'oxygène. Un instant.
Se perdre dans un jardin luxuriant caché au milieu d'une urbanité industrielle. Décrypter cette écriture organique pour trouver le sens de la vie. Foisonnante et délicate. Éblouissante et poétique.  Fragile et sensible.
La lumière. La couleur. Le végétal. 
Turin, 2018

Notes d'hiver sur impressions d'été

Dans le matin gris et froid, la résurgence nécessaire d'une empreinte végétale dans la jungle de mon esprit. Une envie d'évasion, de chaleur, de couleur. Un autre ailleurs. Un autre temps. Insouciant et léger. Graphique et plastique. Une lumière d'été pour redessiner le quotidien morne de l'hiver.
Turin, 2018.
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Sanguine.

Juste une couleur. Rouge. Une dernière parade dans la lumière du jour. L'automne. Un dernier éclat avant la nuit de l'hiver. Une fête folle. Légère. Frivole. Une dernière danse. Le rouge aux joues et le sang qui frappe les tempes. S'étourdir. Avant de se dévêtir et de s'endormir.
Strasbourg, 2019.

Poésie vernale.

Un matin dans le froid mordant d'un printemps naissant. La lumière vive des premiers soleils. La végétation engourdie se redresse doucement. La vie reprend ses droits. Respirer cet air blanc. Faire corps avec l'instant.  Le réveil du printemps.
​Schiltigheim, février 2019.

The secrets of the Dead Sea.

Plonger. Sous l'eau, suivre les traces. Lire l'histoire. Se laisser emporter et voyager. Ecouter les secrets libérés comme des bulles d'oxygène. Dans le silence assourdissant d'un monde indifférent, goûter le sel d'une épitaphe en cours d'écriture.
​Strasbourg, 2019. 

Ressac sur le rivage.

Le fracas des vagues, inexorable. Le bruit du vent. Et les embruns qui fouettent le visage.
L'écume fragile d'une mélancolie lumineuse dans le grondement sourd de cette tempête intérieure. 
​Un océan d'émotions déposées sur le rivage de mes pensées.
​Schiltigheim, 2019

Amnios

Où l'on devine la présence d'un élément liquide qui peu à peu prend corps sans jamais se matérialiser. Une matière aux  accents métalliques parfois. Peu importe. C'est une frontière. Une paroi. Celle du cocon originel. Les points de lumière sont les seuls repères qui ouvrent des perspectives vers l'extérieur. Mais elles restent floues et indistinctes. L'essentiel est ailleurs, à l'intérieur, au cœur. Plus qu'une projection, c'est une introspection. Entre étouffement et libération. La naissance d'une idée.
Curtil-Vergy, 2019

Longueur d'onde.

Un voyage pour redécouvrir une ville. S'immerger. La respirer. La vivre. Capter le sentiment de liberté qui s'en dégage. Une force créatrice qui met tout en mouvement en permanence. Une ville comme un tourbillon sans fin. Vivre une expérience en forme de kaléidoscope émotionnel dans lequel la perception est redéfinie continuellement. Changer de longueur d'onde pour toucher le cœur sensible d'une cité vivante.
Barcelone, novembre 2018.

Moebius Strip

​Une plongée dans  les souvenirs d'un passé industriel glorieux. Un regard en arrière vertigineux. Des courbes et des lignes. Un équilibre. La douceur de la lumière. Enveloppante. Une parenthèse hors du temps. Sans début ni fin. Une certaine idée de l'infini au pied d'une rampe hélicoïdale.
Le Lingotto, Turin, 2018

Jeux d'arcade

​Revenir à l'essence du geste, suivre une ligne d'une allégresse sensuelle et pure, un moment évanescent, empli d'une émotion forte, un tout, un équilibre au bord du déséquilibre. 
Rome, 2018

La noyée

Curtil Vergy, 2018

Mind map

Curtil Vergy, 2018

Incursions en couleur

De passage
​Galerie Vivienne, Paris, 2018.
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Under the red light
​Eckwersheim,  2017
Urban soul
​Milan, 2017

Electric sunset

Une station balnéaire hors saison. La ville projette sur la mer ses éclats de lumière artificielle qui soulignent une entrée en matière sensible. Les derniers rayons s’attardent au creux des vagues. Le jour cède la place à la nuit dans un léger frisson.
Palma de Majorque, 2018

Minimal wave

Palma de Majorque, 2018

De profundis

Lisbonne, 2018

Candide Candela

​La lumière, dans sa plus simple expression : pure et blanche. Pluie de photons ou explosion volcanique, le flux de particules légères redessine les contours d’un paysage invisible. 
Lisbonne, 2018

Ikebana

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Ikebana est une invitation à une immersion en apesanteur dans un univers végétal luxuriant. A mi-chemin entre ciel et terre, le regard se glisse entre ombre et lumière, s’accroche aux feuilles ciselées, dans une verticalité structurante. On emprunte à la culture japonaise le sens du détail, l’épure et la symbolique pour donner à voir et interroger la poésie d’un paysage et la perception qui en découle. 
Ce travail prolonge un questionnement sur l’abstraction. Après un plongeon dans la matière, le point de vue est ici plus distancié. La profondeur de champ donne de la consistance aux plans successifs et imbriqués, ponctués par une lumière irisante, des noirs soutenus, des contrastes, de la clarté. Cette structuration de l’espace détache le sujet d’une réalité matérielle et temporelle et offre une vision onirique du paysage. Cette quête d’un imaginaire poétique nous emmène dans une autre réalité, hors du temps, un univers floral d’une grande douceur, un effleurement, une brise poétique, une fragilité suspendue qui invite au rêve.
Séville, 2017.
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Industrial butterfly

Eckwersheim, 2017

Point à la ligne

Metropol parasol, Séville, 2017

La quadrature du cercle

Metropol parasol, Séville, 2017

Borderline

Eckwersheim, 2017

Bubble gum

Eckwersheim, 2017

Sur le fil

Museo del Novecento, Milan 2017

Abstract

 Comme un explorateur d’un autre temps, suivre les dernières traces de lumière pour entrer au cœur même de la matière. Un voyage au milieu des nébuleuses dans un espace parallèle.
Milan, 2017

H2O

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In aqua veritas. In aqua scribis.
Tout comme l'eau est ubiquitaire sur terre et dans le corps humain, la poésie est omniprésente dans l'environnement. Elle habite le quotidien, les paysages qui nous entourent, les objets qui nous accompagnent, les mots que nous prononçons, les gestes que nous faisons. Elle est personnelle et collective, singulière et plurielle. Plus qu'un art, la poésie est un art de vivre. Nécessaire et vitale.
Le regard poétique se désaltérant à la source, l'eau est naturellement un matériau nourricier qui alimente le fluide de l'imaginaire. C'est dans une abstraction aqueuse que je vous emmène. Une vision poétique d'un instant suspendu, le temps d'une respiration, d'un battement de cils. Des images figées pour mieux en capter le mouvement.

Ma démarche repose sur une vision métaphorique du sujet. Je m'extrais du réel pour en donner à voir une abstraction poétique. Je rentre dans la matière avec des cadrages frontaux, sans profondeur de champ, pour permettre au spectateur de plonger dans l’image et de se confronter aux matières mises en lumière. Au-delà du sujet, je cherche à construire une esthétique plastique en jouant sur le caractère polymorphe de l’eau. Ce sont les textures qui apparaissent dans les détails mis en lumière qui vont me permettre de saisir une vérité et d’en écrire la poésie.

Même si écrire sur l’eau peut sembler vain dans son acception latine, l’image n’en est pas moins source de vérité poétique, ouvrant sur un imaginaire hors du temps. 

Jardin des deux rives, Strasbourg 2017

Des visages. Des figures.

Double je
Musée des  Beaux-Arts, Séville 2017
Le dernier métro
Milan 2017
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Autoportrait
Une histoire de récifs, de naufrages et d'horizons lointains. Juin 2017.
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​©BénédicteBach2018
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